Caroline HUARD - Think outside the box...

Comment choisir son coach ? - Caroline Huard - Think outside the box -

Envie de se faire accompagner par un coach OUI, mais lequel ? Le choix n'est pas simple, surtout qu' il y a du monde sur le marché du coaching. Comment se repérer ?

VIVE LA CRISE, VIVE LE COACHING !

Le 6 mai se déroulait à Sciences Po Paris une conférence sur « Comment accompagner les managers et gérer leur mobilité dans un contexte de tensions économiques ? » Lire la suite : VIVE LA CRISE, VIVE LE COACHING II.

Il est temps de changer et d'évoluer au sein de nos entreprises. Les formations classiques ne suffisent plus.

Voici la synthèse en 4 points d'une étude de la perception du coaching par les cadres (cabinet Vento) :

• Le coaching est connu des managers des grandes entreprises et ils en ont une bonne image. On est passé de la méfiance à : c’est un outil de développement de compétences
•  Il est encore trop vu comme une pratique individuelle
• Les managers souhaiteraient pouvoir échanger sur leurs pratiques managériales et le coaching est un bon outil pour accompagner ces pratiques
• Ils pensent que la formation intra entreprise ne leur est pas appropriée

Une courtière en formation ? Pourquoi pas ?

Avec près de 46 000 structures environ sur le marché, les DRH et responsables formations ont parfois du mal à s'y retrouver.

Rechercher et trouver le bon prestataire dans cette jungle relève souvent du parcours du combattant, sans compter que c'est une activité extrêmement chronophage !

De l'autre côté, les prestataires de formations... Plus de 80% d'entre eux ont comme priorité N°1 de se développer mais n'ont pas le savoir-faire et/ou la force commerciale pour le faire. Pire encore, les meilleurs, pris par leurs missions et concentrés sur leur corps de métier, ne le font pas du tout, au grand désespoir des DRH et responsables de formation, qui passent parfois "à côté" de l'homme ou de la femme de la situation....

Coach certifiée et formatrice de métier depuis 8 ans, sans compter mes 15 d'expérience commerciale et marketing, je propose aux DRH et responsables de formation :

- de les accompagner en tant que coach dans la définition et validation de leur projet formation.

- de gagner du temps en leur dénichant LE prestataire qu'il leur faut selon leur projet, budget et profil des participants

- de leur faire économiser de l'argent en mutualisant les demandes quand c'est possible d'une part, et parce que ma prestation ne leur coûte rien d'autre part (je me rémunère auprès des prestataires)...

Gérer la crise : Changer vite ou mourir...

"Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise." Jean Monnet. Conséquence logique d'un climat socio-économique instable et inquiétant, toutes les entreprises sont ou seront confrontées au changement, qu'elles le veuillent ou non. 

S'adapter à son environnement, c'est une question de survie.

Encore faut-il de toute urgence briser cet état de peur et d'immobilisme que provoque la crise. Par reflexe beaucoup font appel à la prudence. Réduction des embauches, voire plans de licenciement pour certaines, réductions de tous les budgets, même ceux des formations, les entreprises se plongent dans une torpeur qui risque de leur être fatal. Car même si deux précautions valent mieux qu'une, trop de précautions nuit. La stratégie de la défense est certe, une stratégie, mais ce n'est peut-être pas la meilleure. D'ailleurs ne dit-on pas que la meilleure des défenses, c'est l'attaque ?

Confiance en soi 3

Osez être vous-même : acceptez-vous et dites NON à l'auto-sabotage

Vous êtes hypersensible ? Vous vous trouvez trop timide ? Et alors ? Sont-ce réellement des défauts ? N'oubliez pas qu'il n'y a pas pire juge que soi-même. Car après tout, tout est une question de point de vue... Voici le mien par exemple :
Et si votre hypersensibilité décuplait votre intuition et votre empathie ? Et si derrière votre timidité se cachaient votre gentillesse et une réelle humilité ? Ne perdez pas de vue que vos fragilités peuvent être une réelle force et faire partie de vos charmes ; d'ailleurs, les gens ne sont pas uniquement attirés par des personnes gonflées de confiance. Il serait alors dommage de vouloir se débarrasser ce que vous jugez comme des défauts, au risque de perdre une partie précieuse de votre personnalité.

Se reconnaitre fragile est un bon début pour asseoir sa confiance en soi et évoluer en accord avec soi-même.
Derrière tout comportement fragile (hypersensibilité, timidité...) se cache une intention positive (empathie, créativité, humilité...). Mais il est souvent plus facile de se cacher derrière une carapace plutôt que de reconnaitre sa fragilité. C'est pourtant LÀ qu'est le véritable courage : le courage d'être soi, de s'accepter, tout simplement. C'est également ici que siège, contre toute attente, la véritable confiance en soi. Mais qu'en est-il de vous ? Que cache votre fragilité ? Quel cadeau caché vous réserve-t-elle ? Prenez le temps de vous poser la question car... parole de coach, vous le valez bien !

Le stress, les 3 phases de réponse physiologique

Le stress est-il un ami ou un ennemi ?

Cela dépend de plusieurs paramètres... Car nous ne sommes pas tous égaux devant le stress. S'il en stimule certains, il peut en paralyser d'autres. Il faut tout d'abord savoir que le stress est avant tout une réaction physiologique de survie de notre corps. Alors quand devient-il nocif ? Pour mieux le comprendre, voici comment s'amorce la réaction de stress, telle que l'a décrite l'endocrinologue Hans Selye, le premier chercheur a avoir étudié le phénomène.

La phase d'alarme
Lorsque survient le stimulus (d'un ton exceptionnellement sévère, le patron vous demande à son bureau), il se produit alors une brève période de choc et l'organisme se met instinctivement en mode de mobilisation générale. Les glandes surrénales libèrent d'abord de l'adrénaline et d'autres hormones pour mettre le corps en état de réagir immédiatement ; grâce à ce mécanisme, les perceptions, la force musculaire et les réflexes sont temporairement décuplés (en l'occurrence, votre esprit fonctionne à 100 km/heure).

La phase de résistance
Après quelques minutes, plusieurs autres mécanismes se mettent en place - la hausse dans le sang du taux de cholestérol, d'acides gras, de sucre (glycémie) et des facteurs de coagulation, l'inhibition du fonctionnement des globules blancs etc. - et l'organisme libère de nouvelles hormones, dont l'endorphine, le cortisol, la dopamine et la sérotonine. Tout cela dans le but d'entreprendre les actions appropriées : courir trois kilomètres ou assommer le tigre (dans ce cas, vous êtes en mesure de réagir avec tous les arguments nécessaires à la colère de votre patron).

Normalement, ces deux premières phases sont bénéfiques ; on parle de "stress positif". D'une part, les réactions de stress agissent comme un stimulant pour l'organisme afin qu'il mobilise le maximum de ses ressources et réagisse à la situation. D'autre part, le simple fait de se mettre en mode actif rétablit l'équilibre des hormones dans le sang. Une fois l'événement réglé (votre patron est satisfait des explications et clôt le dossier), la réaction de détente s'enclenche et le corps ressent de la fatigue ; après une période de repos, l'organisme retourne à son métabolisme habituel.

Mais si la situation stressante dure trop longtemps, sans que la personne puisse la régler, ou si elle se reproduit trop souvent pour les capacités de la personne, ou encore si le système nerveux ne peut plus mettre fin à la phase de résistance (notamment chez les personnes anxieuses), l'organisme entre tôt ou tard dans une troisième phase : la phase d'épuisement.

La phase d'épuisement
Les mécanismes de réaction fonctionnent tout le temps "à plein régime" entraînant une déperdition d'éléments biochimiques ainsi que des désordres métaboliques et physiologiques  ; on parle de "stress négatif ou sur-stress". L'organisme s'épuise, certains organes ou systèmes s'affaiblissent ou se relachent. Pour soulager les malaises dus au stress, plusieurs peuvent adopter des comportements de compensation : l'accroissement du tabagisme, l'alcoolisme, la dépendance aux drogues, l'excès de sommeil, de nourriture... De nouveaux problèmes apparaissent, ajoutant au poids du stress.

Recherche et rédaction : Lucie Dumoulin et Marie-Michèle Mantha

Confiance en soi 2

Créez-vous des défis quotidiens réalistes

Le but est de vous dépasser un peu chaque jour. Faîtes preuve d'initiative et mettez-vous en situation de jeu.

Aller. Levez-vous demain matin et demandez-vous : "quel va être mon petit défi du jour ?".
Faîtes attention à choisir un objectif qui soit ambitieux mais aussi réaliste ; il ne s'agit pas ici de vous mettre en situation d'échec. Pour progresser, il vous faut petit à petit sortir de votre coquille, et donc, de votre zone de confort. Vous verrez. Au fur et à mesure que vous grandirez et que vous pratiquerez, les choses vous sembleront plus faciles.

Choisissez des petites choses du quotidien pour commencer. Pourquoi pas, par exemple :
- Prendre la parole à la réunion d'aujourd'hui
- Engager la conversation avec la superbe créature que vous croisez tous les jours à la machine à café
- Exprimer votre désaccord à votre voisin qui s'obstine à poser ses poubelles sur le palier
- ...

Tirez profit de vos expériences

Réussites ou échecs, évaluez ce qui s'est passé. Cela vous permettra d'identifier une "recette miracle" ou vous évitera de reproduire les mêmes erreurs.

Attention toutefois à bien faire la part des choses. Les situations et les personnes ne sont pas les mêmes à chaque fois. Vous devrez donc faire preuve, à chaque nouvelle expérience, d'une certaine adaptabilité.

Penser à soi mais aussi aux autres

Et si nous partions à la découverte d'un site au goût du jour ?

jemesensbien.fr, 

Du bien être à 360C° : Qu'il est bon de se rappeler que notre propre bien-être passe AUSSI par celui des autres.

De ta générosité et de ta lucidité, nous te remercions Véronique.

L'édito de cette semaine : VAGUE DE FROID

"Le grand froid avec un grand « F » s’est abattu sur l’hexagone, mais pas sur mon moral. Au contraire, je me recentre sur mon sweet home, et mon non moins sweet homme. J’apprécie le bien-être à la maison, travaille à développer le bonheur avec un grand « B », le mien mais aussi celui de tous mes proches. Tiens, et si je donnais aussi un peu de mon temps ? Y a tant de choses à faire, tant de gens à aider par le froid qui court !" Véronique GEOFFROY.

Confiance en soi 1

 

 

Soyez votre meilleur(e) ami(e) : rappelez-vous que vous n'êtes pas si mauvais(e) que ça !

 

L'expérience, encore l'expérience, toujours l'expérience...

La confiance en soi n'est pas innée. 

Elle se construit et s'appuie sur des expériences, accumulées par votre cerveau tout au long de votre vie.

Mettez-nous en situation : imaginez que vous êtes sur le point de rencontrer une personne très importante (votre futur chef, un client à fort enjeu...). 

 

Vous avez le trac. 

Scénario N°1 : Laisser une prise au doute

Vous vous laissez envahir par le stress, vous transpirez, doutez de vous-même et imaginez un "magnifique" scénario catastrophe... Pire encore, le petit vélo sournois que vous avez dans la tête se met en route et de terribles questions (celles qui commencent par "mais si...?") viennent semer la zizanie et vous empêchent de vous concentrer.

Que risque-t-il d'arriver à votre avis ?

Scénario N°2 : Se rappeler de quoi on est capable

Vous décidez de laisser le trac vous envahir mais... 10 secondes seulement ! D'ailleurs, vous commencez le compte à rebours : "10,9, 8,...0 ! Maintenant, il faut que je me rappelle d'une situation similaire où ça s'était bien passé.... Ah oui ! De quoi s'agissait-il déjà ? C'est ça... À quelles ressources avais-je fait appel ? De quoi avais-je eu besoin ? OK si je comprends bien, dans une telle situation, ce qui me réussit c'est : (faîtes votre check liste). Et si j'appliquai tout ça à la situation présente ?

Que risque-t-il d'arriver à votre avis ? 

CQFD : Tout dépend de votre dialogue interne à ce moment là

Vous l'avez compris, vous avez tout intérêt à mettre en lumière vos bonnes expériences, car ce sont celles qui nous rappelleront que vous êtes capable de faire telle ou telle chose, puisque vous l'avez déjà fait ! Mieux encore, elles vous rappellent que vous possédez beaucoup plus de ressources que vous ne le pensez et vous verrez : jour après jour, vous n'aurez plus besoin de vous rappeler de tout ça, vous saurez, c'est tout.

Faîtes preuve d'audace pendant la crise

Humeur du jour : Atypique et provocante

Phrase du jour : "L'activité fait plus de fortunes que la prudence" Vauvenargues

Sortez du lot, ne vous laissez pas contaminer par la léthargie générale

"C'est la crise", "Nos prospects sont frileux", "Soyons prudents"...

Ces phrases abasourdissent vos oreilles depuis quelques mois et vous incitent à la prudence.

Mais pourquoi faire comme tout le monde ? Pourquoi pas, au contraire, profiter de la situation et sortir du troupeau pour se faire remarquer ?

Optez pour une stratégie offensive, élargissez votre terrain de jeu

Soyez réactifs là où les autres sont attentistes.

Attaquez et agissez pendant que vos concurrents attendent des jours meilleurs et s'endorment.

Leurs opérations marketing sont reportées ? Leurs offensives sont retardées ?

Allez jouer sur leur terrain ! C'est le moment pour vous de communiquer tout azimut et de leur souffler des parts de marché. 

Proposez des offres spécialement attractives

Adaptez-vous et proposez à vos prospects des produits ou services appropriés au contexte actuel.

Faites également des efforts sur vos tarifs et/ou sur les modalités de paiement, vous gommerez ainsi les dernières réticences de vos prospects. Les efforts financiers que vous produirez seront rentabilisés par le nombre de nouveaux clients que vous obtiendrez.